L'affaire NARBR-ABS a-t-elle livré tous ses secrets ?
La question reste posée.
Les instances du football national ont mis du temps à traiter le dossier alors que la réglementation est claire à ce propos.
Cette affaire n'a-t-elle pas éclaboussé la FAF et la LNF qui ne sont pas allées jusqu'au bout ?
Des gens de la Fédération et de la Ligue et en dehors de ces deux instances qualifient cette affaire de «grave». Grave car les dirigeants de l'USMBA, partie prenante dans cette affaire, ont fait des révélations et ont ouvertement accusé dans la presse l'ABS et le NARBR d'avoir arrangé le match justifiant leurs accusations selon la presse par le refus du NARBR de formuler des réserves sur le joueur suspendu de l'ABS ayant participé à la rencontre.
Dans les attendus de la LNF, il est mentionné qu'il n'y a pas de preuves tangibles. Il est vrai que la Ligue et la Fédération ne peuvent pas se substituer à un commissariat de police ou à un tribunal mais il fallait dans ce cas sanctionner l'USMBA.
Selon la logique de la LNF, les accusations de Bel-Abbès sont infondées.
Cependant quand on sait que l'affaire a été traitée en secret et dans l'opacité, l'on comprend qu'elle est scabreuse.
Le dossier devait être traité par la FAF, mais c'est la Ligue qui s'était réunie vendredi dernier pour trancher.
«En l'absence de preuve» selon la LNF, celle-ci aurait saisi carrément la justice et lui remettre cette affaire.
Les dirigeants de l'ABS et du NARBR auraient dû, eux aussi, réagir aux accusations de l'USMBA rapportées par la presse.
Dans ce cas, les dirigeants de Reghaïa et Bousaada ont été diffamés par leurs homologues de Bel-Abbès.
Dans cette affaire, c'est le football national d'une manière général qui perd encore de sa crédibilité.