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ALGÉRIE mon beau pays
27/01/2007 15:48
L'Algérie, mon beau pays
Je me rappelle cette nuit d'orage Entouré de mon père et de ma mère En exil dès mon jeune âge J'ai préparé mes affaires Pour mon premier voyage M'exiler au-dela des mers
Je revois d'ici mon village Et tous ceux qui me sont très chers Pour moi ce paysage Est le préféré de la Terre
L'Algérie, mon beau pays Je t'aimerais jusqu'à la mort Loin de toi, moi je veillis Rien empêche que je t'adore Avec tes sites ensoleillés Tes montagnes et tes décors Jamais je ne t'oublierais Quelque soit mon triste sort
Seul, je me parle à moi-même J'ai failli à mon devoir J'ai mené une vie de bohème Et vécu dans le cauchemar Quand je chante ce poème Je retrouve tout mon éspoir
L'Algérie, mon beau pays ...
Slimane Azem
Commentaire de yahia (28/03/2007 03:30) :
Algérie mon amour ....
http://www.youtube.com/watch?v=fAnmwf1Kv2w
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SAHA AIDKOUM ,BONNE ANNÉE 2007 , ASSEGWAS AMEGGAZ AMAYNUT 2957
28/12/2006 17:48
Meilleurs Voeux !!!
À l'occasion du temps des fêtes, rien n'est plus agréable que de festoyer avec ceux qu'on aime. Beaucoup de bonheur, de douceur et de sérénité , ainsi que la réalisation des projets les plus chers! pour la Nouvelle Année 2007, le nouvel an berbère 2957 et la célébration de l'Aid-el Adha .
ASSEGWAS AMEGGAZ AMAYNUT 2957
Par : Arezki Ait-Ouahioune (Montréal)
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Rouiba : L'ex Café de la Jeunesse à la fin du XXe siècle.
18/11/2006 03:10
Commentaire de Nasro (23/07/2007 16:56) :
Salut l'ami,
Le café de la jeunesse se trouve à Rouiba, il existe à nos jour, il avait
cette appelation d'avant 1962, le propriétaire du site du cap matifou
le connait trés bien.
Amitiés
Nasro
http://www.hamiz01.skyblog.com
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La ville de Alger
11/11/2006 14:32
Capitale politique, administrative et économique de l’Algérie et port de la Méditerranée. L’agglomération du grand Alger compte 2,5 millions d’habitants dont 1 million dans le centre (la vile d’Alger).
Alger est une métropole complexe mais aussi une ville très simple à saisir : la baie en faucille, la cité accrochée au-dessus d’un petit port et des promontoires assurent une bonne protection.
Ses étendus à l’Est, à l’Ouest en ramifications latérales amplifient l’impression de grandeur.
Alger–ville est un labyrinthe de ruelles et d’impasses ; les escaliers, très nombreux et très variés (larges, étroits, hauts…) sont très pratiques pour sillonner cette architecture en cascades.
Les constructions coloniales, se mêlent aux constructions musulmanes avec une parfaite homogénéité, peintes en blanc elles donnent à Alger l’impression d’étendue, un air marin et une pureté unique. Sous la colonisation française, Alger se doubla, plus que toutes les autres villes d’Algérie, d’une nouvelle vie et ville européenne.
Dans beaucoup de quartiers, les rues à arcades rappellent fortement celles de la rue Rivoli à Paris. La vie à Alger est trépidante, l’activité économique, scientifique, sociale et culturelle y est très riche. C’est surtout une ville de jeunes, d’étudiants qui s’organisent en associations, qui sortent et qui vivent !
Les manifestations culturelles, les manifestations sportives, les concerts de musiques, les spectacles et les fêtes sont toujours joyeusement célébrés.
Le boulevard Mohamed Khémisti : Cette trouée face à la mer marque l'axe médian de la ville. Cette large voie s'élève vers l'esplanade de l'Afrique (belle vue), face au Palais du Gouvernement, il est dominé par la masse rectangulaire de l'hôtel Aurassi.
Au bas du Boulevard : la Grande Poste (style néo-mauresque).
Le Front de Mer : On y trouve les Boulevards Zighout Youcef et Ernesto Che Guevara, on traverse la Place Mohamed Touri où se trouve le TNA (théatre national algérien) - La Gare Centrale d'Alger est située en contre-bas de cette place - Plus au Nord : les constructions harmonieuses de l'Amirauté prolongeant le Front de Mer. L'Amirauté est batie sur un des ilôts primitifs qui donnèrent leur nom à la cité (el-djazair). C'est là que Pédro Navarro avait édifié le Penon pour menacer la ville d'Alger.
La Place des Martyrs : Elle a longtemps constituée le centre d'Alger. L'animation y est toujours très importante. Elle fut réalisée du temps de l'occupation française, au pied de la Casbah dont on a démoli une partie pour les besoins de la cause. La Casbah s'élève à l'ouest de la Place.
Djemaa El Djedid : (Sur la Place des Martyrs) La nouvelle mosquée appelée aussi Mosquée de la Pêcherie en raison de la proximité de la Halle des poissons. Elle fût bâtie en 1660 à l'époque de la régence turque, selon un plan en forme de croix.
Djemaa El Kébir : La Grande Mosquée, c'est la plus ancienne d'Alger, elle fût construite au XIème siècle par l'almoravide Ibn Tachfin. La décoration intérieure est sobre et les lignes sont pures.
Mosquée Ketchaoua : Bâtie en 1794 par le Dey Baba Hassan, elle servit plus tard au culte catholique et fut transformée en cathédrale, avant d'être récupérée par le culte musulman à l'indépendance. En face de la Mosquée Ketchaoua se trouve la belle demeure : Dar Aziza Bent El Bey (le palais de la Princesse Aziza).
La Casbah : Elle constitue la vieille ville d'Alger, la cité turque autour de laquelle se sont pressées des constructions hétéroclites. A l'origine le mot "casbah" désignait la citadelle qui surplombait la ville "la médina", peu à peu le terme engloba la cité elle-même.
Les remparts qui protégeaient la Casbah, ainsi que le haut et le bas de la cité ont aujourd'hui disparus. "Construisant leur casbah, les anciens avaient atteint au chef-d'oeuvre d'architecture et d'urbanisme" disait le Corbusier.
En effet, cette masse compacte au coeur d'Alger ne cesse d'émerveiller et de surprendre. Accrochées à flanc de colline, les maisons se superposent, les terrasses dominent d'autres terrasses où, sur fond de mer, flottent des lessives bariolées. Des rampes, des escaliers, des ruelles sous encorbellements ou parfois couvertes, des chicanes, des boyaux, tout fait de la casbah un véritable labyrinthe, où l'on a plaisir à se perdre.
Musée des Arts et Traditions Populaires : Dans le bas de la Casbah, le musée est installé dans l'ancien palais de Khedaouedj El Amia (une belle princesse qui perdit brutalement la vue). L'élégante demeure a été construite au XIV° siècle sur l'emplacement d'une zaouia du XII°siècle. Citadelle : En haut de la Casbah, ce fort situé à un point culminant (on y accédait par Bab El Djedid) regroupait le palais du Dey et des édifices d'utilité militaire.
Bab El Oued : Quartier s'étirant au nord-ouest de la Casbah, bâti à la fin du siècle dernier, ce quartier européen grouillait de petits commerçants. C'est encore là que l'on peut se procurer les produits introuvables ailleurs.
Riadh El Feth : A côté de l'immense monument de béton de 92 mètres de haut (on le surnomme "Houbel") un complexe de 146 ha qui se veut à la fois temple de la culture et centre des arts. Au milieu des jardins, des centres socio-culturels, des bibliothèques, un théatre de plein air, trois cinémas et des boutiques et restaurants en tout genre.
Source : http://www.algerie-monde.com/tourisme-algerie/la-ville-d-alger-algerie.html
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La réserve naturelle du lac de Réghaïa
15/10/2006 05:59
Nom de la Zone Humide : Réserve naturelle du Lac de Réghaïa (Marais de Réghaïa).
Coordonnées géographiques et localisation générale : 3°19 et 3° 21 Est et 36°45 et 36°48 Nord Wilaya d’Alger, Circonscription administrative de Rouiba et communes de Heuraoua - Réghaïa, la zone humide de Réghaïa se trouve a cheval sur deux communes, Réghaïa dont le chef lieu se situe à moins d’1km au sud de cette zone, la partie Ouest et Sud du lac relèvent de la commune de Heuraoua dont le chef lieu et ces agglomérations font limite à la zone humide de Réghaïa. Elle se trouve également à 30km à l’Est du centre d’Alger et à 14 Km de la ville de Boumerdes.
Altitude : 04 à 35 mètres Superficie : 842 hectares
Description: Le lac ou le marais de Réghaïa correspond à l’estuaire de l’oued de Réghaïa dont l’embouchure est barrée par un cordon dunaire.Aujourd’hui, ces dunes sont doublées à quelque 600 m en amont d’une digue artificielle qui retient un lac permanent. Des marécages, à roseaux et scirpes, subsistent d’une part en aval de la digue et d’autre part sur les rives et dans les points amonts du lac.Une grande scirpaie à Scirpus lacustris s’étend sur le secteur Sud, elle est surmontée localement d’Euca-lyptus camaldulensis dépérissants et mêlée de petites roselières à Phragmites communis, des plages de massettes à Typha latifolia et d’Iris pseudocorus.
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Entre la digue et les dunes, les vestiges du marais lagunaire comprennent une Phragmitaie à Phrag-mites communis mêlée de Tamarix africana et Typha latifolia au Nord. Les berges sont en pente douce. les environs immédiats se composent de champs de jachères, de maquis à oléastre Olea europaea et de lentisque Pistacia lentiscus, ainsi que quelques bosquets d’Eucalyptus. Le site s’étend sur plus de 3km de long (sens Nord-Sud )et plusieurs centaines de mètres de large. La petite Ile Agueli fait face au marais à un kilomètre en mer et permet des échanges du point de vue ornithologique, notamment pour les laridés et les grand cormoran le Martinet noir. Type de Zone Humide: Marine A.C.D.E. Critères Ramsar: 1, 2 et 3 M. O. Tp. Ts. Y. Justification des Critères:
Critère 1: Le marais côtier de Réghaïa, est considéré commeun site d’im-portance
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internationale car il constitut le dernier vestige de l’ancienne Mitidja, il reste actuellement la seule zone humide de la région biogéographique de l’Algérois qui donne face directement à la mer Méditerranée, permettant ainsi de jouer un rôle d’étape pour les oiseaux migrateurs après leur traversée de la Méditerranée. Il reste également la seule zone humide ayant échappé aux opérations d’assèchement qui ont fait disparaître les lacs de la Mitidja notamment le lac Halloula et les petits marais de la Ressauta, d’où son importance historique et écolo-gique. |
Critère 2: Le site abrite 4 espèces rares, 3 d’entre elle sont classées vulnérables sur la liste rouge de l’UICN: Aythya Nyroca, Marm-aronetta angustirostris et oxyura Leucocephala.
Critère 3: Le site abrite des espèces vègétales et animales importantes pour le maintien de la diversité biologique d’ Afrique du Nord et de Mediterranée.
Caractéristiques physiques:
Géologie: La zone située au Nord-Est de la plaine de la Mitidja présente une formation géologique qui est un synclinal néogéne de dépôts fins du miocène et du plio-quaternaire (Rivoirrad 1952). Mutin (1977) affirme que c’est une formation géologique qui est passée par un plissement puis un remblaiement. Les Principaux faciès géologiques sont de type alluvionnaire et marécageux. Les faciès datant du quaternaire récent et actuel se composent de dépôts marins et dépôts lacustres, d’Alluvions récentes, caillouteuses et limoneuses, de dunes consolidées, de lumachelles à pétoncles, poudingues, et grés marins, de sable argileux et d’alluvions anciennes du quaternaire.
Géomorphologie: La zone est localisée dans un plateau central surélevé de la région de Réghaïa. Sa surface est profondément creusée par de nombreuses vallées torrentielles qui lui donnent une configuration ondulée. Elle est sillonnée par l’Oued Réghaïa qui forme une petite vallée étroite qui comprend deux versants, l’un à l’Est, appartenant anciennement aux domaines Saïdani et Ali Khodja est actuellement occupé par le centre cynégètique et la station de pompage, l’autre, à l’Ouest, est occupé par le douar Ain El-Khahla et le domaine Boudhane. A la partie Nord de la vallée s’allongent des dunes plus ou moins fixées qui séparent l’embouchure de l’Oued Réghaïa de la mer.
Pédologie: La zone littorale de Réghaïa présente un sol à tendance sablo-limoneuse, par contre la partie centrale est caractérisée par une terre fertile à tendance argileuse, constituée par des sols bruns méditerranéens et des sols rouges brunifiés.
Hydrologie: Les eaux du lac proviennent des précipitations et du ruissellement des eaux des nappes qui sont à l’origine de la formation du marais de Réghaïa. Le marais de Réghaïa est alimenté par trois cours d’eau. Oued Réghaïa, dont la grandeur de son bassin versant est de 75 km² dont une part de 25km2 est constituée par un territoire monticuleux, le reste est une plaine inclinée vers la mer. Il est alimenté par deux affluents à savoir Oued Guesbai et Oued Berraba. Oued El Biar, cet Oued qui prend naissance aux environs de la zone industrielle Rouiba-Réghaïa et traverse une grande partie des champs avant de se déverser au niveau du lac. Sa grandeur est de 4075 m et son bassin versant de 20km². L’Oued Boureah, un affluent de l’oued El Hamiz, débute à Rouiba et draine de ses eaux de ruissellement des terres agricoles de la Mitidja Nord-Est. Son bassin versant est de 20 km². La côte actuelle mesure 3m ce qui correspond à un volume de 3.3 hm3, représentant la réserve possible en eau du lac. Le marais de Réghaïa est pourvu d’une station de pompage équipée de trois pompes verticales d’une capacité de 350 l/s chacune pour alimenter le réseau d’irrigation d’un périmètre agricole de plus de 1200 has. Grâce à la station d’épuration installée en amont de la retenue, le lac reçoit quotidiennement une quantité importante d’eau d’origine industrielle (20.000 m3/ j) et urbaine ( 7000 m3/j). Malgré la diminution en été des quantités d’eau provenant des unités indus-trielles (période des congés) alors que le pompage est à son optimum, la réserve du lac est plus ou moins maintenue pour assurer une certaine capacité d’accueil pour les oiseaux d’eau jusqu’aux premières pluies. D’après certains auteurs (Akli et Chibane 1986, et Glaugeaud 1932), il existe, grâce à l’affleurement de la nappe, une alimentation souterraine du marais dont le débit reste inconnu à ce jour. Les eaux du lac sont douces mais assez polluées par les divers rejets industriels, urbains et agricoles. Les con-centrations de certains polluants ont dépassé les normes internationales admises.
Le climat: La moyenne du minima du mois le plus froid est 5.9 c° en Février; La moyenne du maxima du mois le plus chaud est 32.8 c° en Août Les moyennes mensuelles prennent des valeurs saisonnières, la plus faible moyenne caractérise la période hivernale (11.4 c° en Janvier). La moyenne la plus élevée caractérise la période estivale, 26.6 c° en Août. Le mois de Janvier représente le mois le plus pluvieux soit 839,4 mm. Le mois de juillet représente le mois le plus sec, soit 53,1mm.
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Les Vents: Le vent est d’habitude faible à modéré, sa direction prédominante est de Nord-Ouest. Le sirocco souffle en moyenne 5 jours par an. Les orages sont fréquents surtout en hiver et en automne avec en moyenne 23.3 jours/an.
Humidité : La période humide englobe les trois saisons (automne, hiver, et printemps) et la période sèche correspond à l’été.
Synthèse climatique: Le climat de la région s’inscrit dans le climat méditerranéen et se caractérise par une saison humide de 07 mois et une saison sèche qui correspond à la période estivale de 05 mois. Suivant le climagramme d’Emberger, le marais de Réghaïa est situé dans l’étage bioclimatique subhumide caractérisé en particulier par des étés secs et chauds et par des hivers doux et humides.
Valeurs hydrologiques: Les fonctions réelles du lac en matière de prévention contre l’érosion côtière, la maîtrise des crues, le captage des sédiments et le maintien de la qualité de l’eau, n’ont pas fait l’objet d’étude pour pouvoir quantifier et apprécier ces valeurs. Mais d’après les différents écrits, cette zone humide est une zone de captage de sédiment et d’épandage de crue. La pente douce du lit du cours d’eau ne favorise pas l’accroissement de l’énergie cinétique des éléments solides charriés par les eaux des crues d’où l’incapacité de cet Oued de transporter suffisamment d’alluvions pour le comblement de l’estuaire. La ride du Sahel formée essentiellement de dépôts de sables dunaires constituait la digue naturelle, avant son renforcement par une digue artificielle qui retient actuellement les eaux du marais. En plus de ces fonctions, le lac de Réghaïa assure l’irrigation de 1200 has de terres agricoles.
Caractéristiques écologiques: La zone humide est un condensé de toutes les caractéristiques des milieux humides. Elle est composée d’un complexe d’écosystèmes spécifiques et complémentaires se succédant de la partie continentale à la mer. Le marais, milieu intermédiaire entre le pré et le lac, joue un rôle important pour contenir et régler les crues des oueds, ainsi que pour préserver certaines espèces qui, comme les hérons et l’avocette (Recurvirostra avocetta) ou le canard colvert, ne peuvent nidifier ailleurs. Le caractère le plus manifeste de cet habitat est sa végétation qui forme des zones distinctes en cercles concent-riques. Les formations hautes les plus importantes sont à base de Thypha latifolia et Phragmites communis. Elles sont enrichies au printemps par des touffes de Scirpus lacustris. Le lac est un réservoir permanent d’eau douce d’une superficie de plus de 75 ha. A partir de la limite externe de la rive se succèdent une zone peuplée d’arbres hydrophiles (Salix alba, Populus alba, Eucalyptus camaldulensis), enfin les plantes qui vivent plus ou moins submergées comme la massette à Typha latifolia et le jonc à Juncus acutus. Entre la digue du lac et le cordon dunaire, le marais est colonisé par les groupements à Juncus avec la présence de Tamarix africana. Entre les dunes fixées et le lit de l’oued, se développe le groupement halophile à Plantago coronopus, où les dépôts blanchâtres de chlorure de sodium sont apparents. Le cordon dunaire, barrière naturelle entre la mer et le marais dont les dunes sont stabilisées et recouvertes de groupements à Pancratium maritimum, Lotus créticus, Ammophila arenaria, Chamaerops humilis.
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Cette végétation se développe en bandes étroites le long de la côte, elle arrête et fixe le sable en formant une barrière qui ferme l’embouchure de l’oued Réghaïa. La zone marine située autour de la petite île Aguili, lieu de nidification de certaines espèces tel que le Grand cormoran (Phalacrocorax carbo) et le Goéland leucophée (Larus cachinnans). Parmi les espèces végétales rencontrées au niveau de cette formation rocheuse on trouve Asteriscus maritimus |
et Altheae officinali. Le maquis forme une ceinture plus ou moins étroites autour du lac et permet une bonne protection pour l’avifaune, il est représenté par quelques vestiges de l’ancien maquis à Oleolentisque composé d’Olea europaea, Pistacia lentiscus, Crataegus monogyna,Rubus ulmifolius, Smilax aspera et Hedera helix. Dans un milieu si diversifié, les animaux sont évidemment très variés aussi, aussi bien herbivores que carnivores, et contribuent à former la chaîne alimentaire du marais. De nombreux insectes vivent dans le marais, libellules, moustiques, papillons etc. Le cycle alimentaire est bouclé par les bioréducteurs qui restituent les substances inorganiques aux producteurs primaires. Il s’agit de bactéries très actives ensevelies dans les limons.
Flore Remarquable: Le marais côtier de Réghaïa présente une richesse floristique non négligeable estimée à un minimum de 233 espèces végétales recensées, soit l’équivalent de 13% de la flore du Nord de l’Algérie. La distribution de cette flore est conditionnée par l’hydromorphie, et l’halomorphie du sol qui génère la stratification spatiale suivante. Les groupements hygrophiles liés à la présence de l’eau se développent en bandes vertes dans les zones marécageuses de l’aval, de l’amont et sur la rive Est du lac. Ils sont représentés par Phragmites communis, Typha latifolia, Scirpus lactustris, Iris pseudacorus. Cette végétation sert de refuge aux oiseaux, dans la zone de transition située entre le lac et le cordon dunaire subsistent les vestiges du marais lagunaire se composant de phragmitaie Phragmites communis mélée de Tamarix africana et de massette à Typha latifolia envahis par un groupement halophile à Plantago coronopus. Les terrains en pente entourant le lac sont occupés par un important maquis, quelques bosquets d’Eucalyptus camaldulensis, et de friches. Le cortège floristique de ce maquis est composé principalement de Pistacia lentiscus et Olea europaea ainsi que Hedera helix, Smilax aspera, Asparagus acutifolius. Le lac de Réghaïa reste dans la région le seul témoin des divers caractères biogéographiques des zones humides. Les espèces méditerranéennes restent les plus abondantes avec environ 50 % des espèces recensées en raison de la stabilité du climat de type méditerranéen. Les espèces européennes ne représentent que 14 % des plantes, observées, alors que les cosmopolites occupent 12 %. Enfin, il est à signaler la présence de 03 espèces endémiques à l’Afrique du Nord: Arenaria cerastioides, Cyclamen africanum et Scilla lingulata et également la présence d’une espèce rare au niveau du littoral : Abutilon theophrasti. L’écran végétal constitué par le maquis et la roselière assure une protection de l’avifaune contre les vents, les prédateurs terrestres et les perturbations liées essentiellement à l’homme et à son bétail. Il augmente même les chances de nidification pour les oiseaux. Ainsi, la protection de cet écran est une condition nécessaire pour une bonne préservation du milieu et des espèces qu’il abrite.
Faune Remarquable: Malgré sa taille réduite, le lac de Réghaïa a révélé une richesse et une diversité insoupçonnées non seulement en oiseaux migrateurs et en hivernants mais aussi en nicheurs rares. La zone humide héberge plus de 203 espèces d’oiseaux dont 82 espèces d’oiseaux d’eau parmi les quels 04 espèces sont rares et protégées par la législation internationale: Aythya nyroca, Marmaronetta angustirostris, Pophrio orphyrio, Oxyura leucocephala et 55 espèces sont protégées par la réglementation algérienne. Il s’agit notamment de, Podiceps cristatatus, Plegadis falcinellus, latalea leucorodia, Phoenicopterus ruber, Recurvirostra avocetta, Larus cachinnans, Circeus aeruginosus, falco timmunculus, Columba livia etc. Une colonie de Goeland leucophée (Larus cachinnans) est établie durant toute l’année sur l’Ile Agueli. La Sterne naine (Sterna albifrons), par contre a manifesté des veillîtés de nidification sur la dune où elle est dissuadée par les dérangements trop fréquents. Au niveau du maquis, des espèces de mammifères, de reptiles et d’amphibiens sont notés. Il s’agit notamment du Chacal (Canis aureus), de la Genette (Genetta genetta), de la Mangouste (Herpestes ichneumon), du Sanglier (Sus scorfa), du Rat rayé (Lem-niscomys barbarus) du Lièvre brun (Lepus capensis), de l’Hérisson d’Algérie (Erinaceus algirus), du Porc épic (Hystris cristata), du Renard (Rueppelli vulpes), de laTortue clemmyde (Clemmys leprosa), de la tarente de mauritanie (Gecko sp), du Lézard vert (Lacerta viridis), de la Couleuvre fer à cheval (Colubra sp), de la Couleuvre à collier (Natrix natrix), et du Caméléon commun (Chamaelo vulgaris). Ainsi, la position géoqraphique de Réghaïa, à mi chemin des zones humides de l’oranie et d’El kala et face à la camargue, offre un réel intérêt comparatif dans le contexte de la connaissance des migrations et de l’hivernage dans l’Ouest méditerranéen.
Facteurs défavorables: Le lac, réceptacle direct des eaux urbaines, industrielles et agricoles reçoit quotidiennement environ 80 000 m3 d’eau polluée par jour. les concentrations des polluants, conséquences des divers rejets (industriels, urbains et agricoles) ont dépassé les normes internationales admises. Il est constaté trois types de pollutions. La pollution organique ou la demande biologique en oxygène (DBO5) est de l’ordre de 114mg/l. La pollution chimique, l’analyse des différents indicateurs de la pollution inorganique (DCO,NO3, NO2,NH4,PO4, les métaux lourds, les températures et le PH) a donné les valeurs nettement supérieurs aux normes admises par l’OMS. Ceci réduit considérablement le pouvoir d’autoépuration de l’Oued et provoque son eutrophisation et la dégradation du milieu naturel. La pollution physique due aux matières en suspension (MES) a atteint 825mg/l. Cette augmentation a pour conséquence un envasement du milieu récepteur avec une modification importante des fonds et la disparition progressive de toute forme vivante. Ceci a provoqué la disparition de la végétation aquatique et des poissons d’eaux douces comme la Carpe royale et l’Anguille. La station d’épuration édifiée à cet effet n’est toujours pas potentiellement fonctionnelle depuis sa mise en service en 1997. la gestion irrationnelle des eaux du lac, par méconnaissance du fonctionnement hydrologique du plan d’eau, entraîne un pompage excessif des eaux et provoque un assèchement prématuré du lac. Une déstabilisation du littoral par les prélèvements de sables entraînant une érosion du rivage, une démolition des dunes stabilisées et une altération des chaînes alimentaires. Les destruction des habitats par les labours inadéquats, le surpâturage, les coupes de bois et de touffes de Typha latifolia. Les dérangements provoqués par les enfants et les passants.
Carte de situation géographique du lac de Réghaia
Superficie de la zone classée : 842 ha
Superficie du sous bassin versant : 78 533 ha
Carte détaillée du Lac de Reghaia
Source: http://www.dgf.org.dz
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La Mitidja
15/10/2006 05:49
La Mitidja se présente sous la forme d'un demi croissant d'environ cent kilomètres de long entre Marengo à l'ouest et Aïn Taya à l'est, large au maximum de vingt kilomètres et d'une superficie de cent trente mille hectares. Cette plaine est bordée au nord par les collines du Sahel (ouest d'Alger), à l'ouest par le massif de Miliana, au sud par l'Atlas blidéen et l'Atlas mitidjien et à l'est par la Grande Kabylie.
La fertilité de cette plaine est attestée par : le géographe El Bekri au milieu du XIe siècle l'historien Ibn Khaldoun à la fin du XIIe siècle Léon l'Africain au début du XVIe siècle l'historien Haedo à la fin du XVIe siècle, le voyageur Shaw au début du XVIIIe siècle.

Le Département d'Alger - La Mitidja
Le climat est caractérisé par l'alternance d'une saison sèche et chaude de mai à septembre et une saison humide et fraîche d'octobre à avril. Les températures moyennes minima sont autour de 15° et maxima de 35°. Mais le climat est souvent perturbé par des accès de chaleur dus au Sirocco, vent sec, brûlant, violent, continu pendant plusieurs jours et grillant la végétation avec des températures dépassant 45°
ou par des accès de froid, par exemple des gelées gelées nocturnes blanches en hiver. Les pluies, en moyenne 700 à 900 mm/an (plus qu'à Paris) sont très irrégulières et tombent souvent sous forme d'averses violentes, parfois de grêle. Les chutes de neige dans la Mitidja sont exceptionnelles. Le régime des pluies entraîne pour les rivières un régime d'oued avec des crues très rapides et très brutales. L'Harrach et l'Oued Djemâa sont capables de crues énormes et catastrophiques.
Un peu d’Histoire d’avant ‘ Nous Autres ‘
L'histoire de la Mitidja s'intègre bien évidemment dans le passé tumultueux de l'Afrique du Nord. Ce pays a été habité dès les premiers temps de l'histoire de l'humanité. Il faut se souvenir qu'à cette époque le climat était tempéré et la végétation luxuriante.
Les premiers habitants répondent au nom de "berbères" (nom d'origine romaine semblable à "barbare" et appliqué à tous ceux qui ne sont pas citoyens romains). L'origine de ce peuple est mystérieuse. La grande variété morphologique que l'on trouve chez les Berbères, renforce l'hypothèse d'une origine multiple : Indo-européens et Sémites. Par contre, il y a une grande unité linguistique berbère allait du Nil à l'est, à l'Atlantique à l'ouest et au Niger au sud. Cette langue est apparentée à celle des hiéroglyphes égyptiens.
L'histoire de l'Algérie, pays de passage entre le Proche-Orient et l'Espagne devient l'histoire des occupations et des dominations successives qu'elle a subies.
L'histoire retient dans les derniers siècles du deuxième millénaire avant J.C. que les navigateurs phéniciens ont eu des contacts avec les indigènes de la côte d'Afrique du Nord, lors des escales pour des opérations de troc, sur l'itinéraire de retour d'Espagne. Plus tard ils fondèrent de véritables comptoirs mais surtout la ville état de Carthage vers 814 avant J.C. Plus récemment, on retiendra la création de "Icosiu" sur l'emplacement d'Alger, "Rusguniae" près du Cap Matifou, Tipaza mais aussi "Gunugu" (Gouraya), "Russuccurrus" (Dellys), "Iol" (Cherchell) etc.
Source: www.amicale-arbeens.com/histoire.htm.
Commentaire de réghaia (17/10/2006 02:59) :
Azul, Bonjour,
BIENVENUE À TOUS LES VISITEURS QUI VIENNENT JETER UN COUP D'OEIL SUR
CE BLOG.
ESPÉRONS QU'IL VOUS PLAIRA ET NOUS ATTENDONS VOTRE PARTICIPATION.
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Commentaire de une de réghaia (10/05/2007 20:23) :
et oui la cité mafal est toujours dans nos coeur malgré kel é juste 1
endroit public ..!!
pour la personne qui a fait ce blig je lui tire chapeau car vos fotos sont
extra felicitation ..
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Commentaire de ABDESSELAM (04/08/2008 23:03) :
bravo pour tous ceux qui ont participer a ce blog et surtout a vous Arezki
A O
ton ancien ami Abdesselam AZAL
benziad_tarek@yahoo.fr |
Commentaire de sassouna (02/01/2014 10:31) :
vraiment je vous félicite pour ce blog , juste au bon moment;)
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Commentaire de reghaia (04/01/2014 16:24) :
Merci pour Abdelaziz , sassouna et les autres pour vos commentaires et
encouragements!
:)
http://reghaia.vip-blog.com/
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