D’aucuns, à Réghaia, pensaient que le NARBR allait prendre la mesure du SCAD, mais il n’en fut rien. Au contraire, les coéquipiers de Merbah ont failli concéder une défaite qui aurait eu des conséquences sur la sérénité du groupe. Pourtant les Réghaouis ont bien débuté la rencontre en ouvrant le score par l’intermédiaire de Alliche avant de s’effondrer et laisser le monopole du ballon aux protégés du bouillonnant Hamici, contraint de rejoindre la tribune officielle après avoir été expulsé par l’arbitre suite à l’intervention, auprès du délégué du match, d’un dirigeant du NARBR.
Les joueurs de du SCAD réussiront à revenir à la marque après une hésitation de la défense réghaouie. A partir de là, et sentant que le coup était jouable, les gars de l’ouest imposeront un pressing haut qui aura raison de la frêle équipe du NARBR qui s’avouera vaincue une seconde fois. Le reste du match ne sera qu’une parodie de football où l’on assistera à des phases de jeu sans attrait. Les Réghaouis parviendront à égaliser sur un penalty transformé par Bellal.
A. Ahnia
Les Deflaouis contestent le penalty
On jouait la 56’ de jeu quand les Réghaouis amorceront un contre suivi d’un centre de Bellal en direction de la surface de réparation. La balle est dégagée par un défenseur du SCAD, mais contre toute attente, le referee désignera le point de penalty. S’ensuivie alors une ruée vers l’arbitre des joueurs et du banc du SCAD qui contesteront la décision de l’arbitre.
Les présents s’interrogeront sur l’origine de ce penalty au point où l’on se demandait si un joueur local avait touché la balle de la main ou avait commis une autre faute. Le match n’a repris qu’après d’interminables palabres.
Le coup de boule de Hamici
Expulsé par l’arbitre, Hamici, l’entraîneur de Aïn Defla s’est retrouvé à coacher sa formation à partir de la tribune officielle. Ses protégés suivirent à la lettre ses instructions jusqu’au moment où il prononça des propos que certains présents dans la tribune trouvèrent désobligeants. Le garde-matériel qui se sentait concerné par les menaces du driver de Aïn Defla, s’approcha de lui pour le rappeler à l’ordre.
Mal lui en prit car il reçut un coup de tête qui a failli le mettre groggy. Il se distingua aussi à la fin du match en s’en prenant avec virulence à l’arbitre qu’il traita de tous les noms d’oiseaux. «L’incident aurait pu être banalisé s’il était l’apanage de quelqu’un qui n’est pas bradé de diplômes mais quand cela vient d’un enseignant universitaire, on ne peut que rester perplexe», dira un spectateur d’un certain âge qui semble bien connaître Hamici.
A. Ahnia
Source : http://www.lebuteur.com/stories.php?story=08/11/12/8892000