Situation géographique :
La commune de Réghaia est située à 30 Km de la capitale et à 16 Km de Boumerdes, elle appartienne à la circonscription administrative de Rouiba, et limitée :
— au le Nord par la mer méditerranée
— au le sud par la commune de Ouled Hadadj
— à l’Est par la commune de Heraoua et Rouiba
— à l’Est par la commune de Boudaouaou
La population était en 1987 (RGPH 87) estimé à 45226 hab, ce nombre est passé à 66215 hab (RGPH 98) avec un taux d’accroissement égale a 3,31 %. Sa superficie est de l’ordre de 2630 ha : La superficie agricole est estimée à 1337 ha représentant 50,8 % de la surface totale) La surface industrielle occupe 335 ha représentant 13,5 %
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Siège APC |
Centre ville « RN 5 » |
Historique :
L’origine et la genèse de la ville de Réghaia résident dans son contexte historique et dans les traces laissées par les premiers arrivés qui s’y sont installés. Cette ville qui a était à vocation agricole du fait de sa situation sur les meilleures terres agricoles de la plaine de Mitidja.
Les premières installations d’une population dans la commue de Réghaia, en particulier dans sa partie Nord riche en sols aptes aux cultures maraîchères et à l’arboricultures, fût par une tribu Berbère connu dans son non de GHAYA dont la majorité de la population travaille dans l’agriculture, puis la présence Romaine dont les traces selon les historiens et les archéologues, existent encore dans la commune à proximité du lac dit Kaddous. A cette époque les terres agricoles ont connu un début de déstructuration du paysage agraire par l’apparition de quelques groupements de bâtis, une situation qui n’a pas tardé pour être amplifié par les premières signes de changements et d’urbanisations qui furent apportés par l’installations des Turques et celle d’une tribu marocaine nommée HADDADJ dans la partie sud de la commune et qu’on retrouve aujourd’hui sous le nom de Ouled Haddadj, ces familles Haddadj et turques se sont alliées entre elles mais la plus part ont quitté la ville à cause de l’avènement de la colonisation française.
Ainsi, ce n’est qu’en 1854 que le centre ville de Réghaia a été crée par les autorités françaises dans le cadre de la mise en valeur des terres.
Par ailleurs le 12 juillet 1974, Réghaia a connu son individualisation en chef lieu de commune, elle a été jusqu’à lors classé comme agglomération secondaire relevant de la commune de Rouiba.
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RN 24 vers Ain Taya |
Entrée de la commune RN 54 |
Caractéristiques physiques et morphologiques :
Géologie : regroupe les caractéristique stratigraphique et pétrographique les âges se lisant du plus récent au plus ancien :
— l’actuel : constitué par les sables des dnes ; les dépôts actuels (limoneux et vaseux occupant les marais de Réghaia), les sables argileux provenant de la dégradation des dunes et les alluvions récents formés de limons argileux
— Le quaternaire : constitué par les dunes de lumachelles, les dunes consolidés et les dunes de la phase de régression posténaire.
— Le villafrachien : c’est une formation alluviale correspond aux éléments arrachés à l’atlas.
— L’astien : correspond à un faciès argileux sableux
— Le policène : marnes de plaisancien ayant une couleur bleue sujette aux glissement sur les berges en pentes de l’oued Réghaia
— Le miocène : un faciès argileux
— Les roches éruptives : roche métamorphique éruptive Rhyolitye
La commune est située sur la limite Est du synclinale Mitidjien, la plaine de Mitidja était à l’origine une zone plane entre l’atlas Telien au sud et la sahel au nord . Cette zone s’est enfoncée d’avantage suite à des mouvements ascendants de surrection, par la suite il y a eu apparition de lambeaux des roches éruptives au nord du site, parallèlement il y a eu apparition des premiers galets qui ont été arrachés à l’atlas pour employer la plaine.
En bordure de mer il y a eu formation de terrasses littorales résultat d’une transgression et d’un retrait de la mer laissant derrière elle une série de dunes consolidées.
Mise à part les rives de l’oued Réghaia au nord qui sont de fortes pentes la commune de Réghaia composée de terrain plat à 90%.
L’oued Réghaia prend sa source à l’oued de Ben-Ammar dans les montagnes à 500 m d’altitude, il a un cheminement normal jusqu’au marais de Réghaia, Oued Réghaia se ramifie au niveau du territoire de la commune pour donner les oueds suivants, Oued El Biar, Oued Gasbia et Oued Djaken
— Morphologie de la zone côtière : Le linéaire côtier est estimé de 1500 m ; la zone littorale a gardé sa forme naturelle, cela est dû aux terres agricoles avoisinantes qui ont bloqué toute implantation de la population. On note l’absence de tout rejet liquide, cette zone est constitue par une grande plage limitée en arrière par des falaises de nature gréseuse.
— Falaises : Toute la partie littorale de la commune est limitée par une falaise (Pente forte) constituée de sable consolidé et de grès, sa hauteur diminue en allant de l’est vers l’ouest jusqu’au bassin versant de l’Oued Réghaia, cette falaise est couverte d’une végétation plus ou moins dense, par contre le talus face au lac est couvert d’une foret de 30 hectares.
— Plage : La plage de Réghaia est une plage assez large, 1500 m de longueur avec one largeur qui varie entre 10 et 40 m, limitée à l’Est par la commune de Boudouaou El Bahri, à l’Ouest par la plage de Kaddous de Heuraoua et au Sud par les terres agricoles.
Cette page est caractérisée par un sable plus ou moins fins, la grande surface de cet endroit est la conséquence d’accumulation des apports de l’oued Réghaia ; malheureusement ces derniers temps le cordon dunaire de cette zone est menacée par le pillage de sable, et présente un risque sur l’équilibre de la plage.
— Cordon dunaire : la limite des frontières entre Réghaia plage et Kaddous de Heuraoua, se trouvent des dunes bordières couvertes d’une végétation spécifique, forme une barrière morphologique entre la plage le marais. Ces dunes jouent un rôle important dans l’alimentation et l’équilibre de la plage.
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Réghaia plage |
Réghaia plage |
— Zone humide : Le marais de Réghaia est une zone côtière, dernier vestige des anciens marécages de la Mitidja, situé à la limite nord-est de la plaine de Mitidja, il se trouve à 29 Km d’Alger. La superficie du marais est de 150 ha, la surface du lac (plan d’eau libre) est environ à 75 ha. La profondeur maximale est de l’ordre de 3 m.
Zone humide de Réghaia
Situation économique et sociale :
Rappelons que cette région a toujours été à vocation agricole malgré la présence de la zone industrielle. La population active est estimé de 32550 (49,6%) ; le tableau ci-dessous résume la répartition en pourcentage de la population occupée par activité :
Secteur d’activité
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Agriculture
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Industrie
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Commerce
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Habitat
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Services
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Total
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Nombre d’ouvrier
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479
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2615
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1124
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901
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6612
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11731
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Pourcentage
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4,08
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22,29
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9,58
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7,69
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56,36
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100
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Terres agricoles |
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Zone industrielle |
Occupation du sol
Etapes de l’urbanisation :la création du centre ville, colonie agricole date des années 1850-1860. Le noyau de la ville est un damier dont le tracé respecte le tracé du paysage agraire et des oueds.
Le centre ville colonial est organisé autour d’une place où est implanté un équipement de prestige : l’école, l’APC et l’église. Ce centre a connu une évolution continuelle jusqu’en 1955 – 1959 date à partir de laquelle d’autre cités d’habitations ont crées ailleurs. En effet après la création de la maison BERLERT, la cité Aures a été crée au sud ouest de la commune pour loger les travailleurs Français, tandis que la cité El Mokrani et la cité Belgourari ont été crée pour loger les travailleurs qui venaient d’Alger et de Boumerdes.
Après l’indépendance les besoins en logements se sont multipliés avec le développement de la zone industrielle qui a pris une ampleur nationale à tel point que de nombreux terrains agricoles ont été cédés à l’urbanisation
La commune de Réghaia présente aujourd’hui deux principaux types d’occupation :
— Un premier au centre, au Sud et Sud ouest de la commune représentant le tissu urbain.
— Un deuxième se situant de la part et d’autre de ces tissus urbains représentant les terres agricoles.
La zone agricole occupe une grande superficie avec une SAT de l’ordre 1457,96 ha , ce qui correspond à 50 % de la surface totale. Ces terres agricoles font partie de la plaine de la Mitidja. La culture pratiquée s’oriente essentiellement vers les maraîchages, agrumes, céréales forages et la culture sous serres.
La zone industrielle Rouiba-Réghaia occupe un espace important de l’ordre de 1000 ha regroupe plus de 160 entreprises privées et publiques.
La zone urbaine se présente comme suit :
Chef lieu : c’est le noyau central avec :
— Une extension au Nord caractérisée par l’habitat à forte densité
— Une extension à l’Est composée par la ZHUN Amirouche
— Une extension au Sud Ouest composée par la zone industrielle et plus au Sud la ZHUN Aissat Moustapha.
les agglomérations secondaires : Les trois agglomérations sont situées à l’Est de centre ville composées de 03 cités : Cheb-Cheb, El-bey et Djaafri.
Les zones éparses :Composés de quelques groupements d’habitat individuel, comme le village agricole à l’Est et les ex-fermes coloniales Typologie de l’habitat .
Les nouvelles extensions concernent les trois agglomérations secondaires et les zones éparses ; ce sont essentiellement des constructions individuelles.
L’habitat collectif : se trouve uniquement au centre ville, se sont les cités (DNC. Cenestal,….etc.) ; La ZHUN Amirouche et la ZHUN Aissat Moustapha au Sud.
Habitat semi collectif : se trouve au centre ville (résidence Essalam), sur un espace moins important par a port à l’habitat collectif.
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Habitats collectifs Cité DNC |
Habitats collectifs Cité CENESTAL |
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Gare ferroviaire |
Siège APC 02 |
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Musée |
La poste |
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Jardin du centre ville |
Mosquée |
Les construction illicites : sont réalisés au détriment des terres agricoles surtout sur le coté Est de la commune ; ces bidonvilles se concentrent au chef lieu occupant les berges de l’oued Réghaia, prés de plage, la grande partie se trouve à l’Est du côté de la forêt El-Kkerouche . Espaces verts et forêts : le maquis de Réghaia occupe un surface de 30 ha
Tourisme
En matière d’équipements touristiques, on note l’absence d’infrastructures tels que les hôtels, les restaurants classés …etc.
Par contre la zone littorale de la commune recèle de remarquables potentialités naturelles à savoir, une grande plage propre, de bonne qualité bactériologique (ressource de base pour le tourisme balnéaire) ; à cela s’ajoute le marais qui s’étend sur une superficie de 150 ha, situé pas loin du rivage et malgré sa taille réduite, ce dernier révèle une richesse en espèces d’oiseaux migratrices et nicheuses ; cette zone humide héberge plus de 250 espèces dont 36 sont des oiseaux d’eau. Ce dernier constitué une source non négligeable pour le développement de l’éco-tourisme.
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Réghaia plage 01 |
Zone humide de Réghaia |
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Maquis du lac |
Sites protégés et à protéger :
Le marais de Réghaia, dernier vestige des anciens marécages de la Mitidja, situé à la limite nord-est de la plaine de Mitidja, il se trouve à 29 Km d’Alger. La superficie du marais est de 150 ha, la surface du lac (plan d’eau libre) est environ à 75 ha. La profondeur maximale est de l’ordre de 3 m.
La zone humide de Réghaia est classée en 2002 sur la liste des zones humides d’importance internationale (plus de détaille voir rubrique zone humide)
Source : http://www.appl.dz/spip.php?rubrique56
Source : http://www.appl.dz/spip.php?article89
Source : http://www.appl.dz/spip.php?article90
Source : http://www.appl.dz/spip.php?article91