Dos au mur, le NARBR n’a plus le droit à l’erreur…
Effectivement, nous n’avons plus le droit à l’erreur. Nous devons gagner tous nos matches à domicile et provoquer, comme on dit, le destin dès ce week-end en allant gagner face à l’OMA, bien qu’il ne faille pas encore parler de ce match parce qu’on n’a pas encore négocié en notre faveur celui de demain face au CAB.
Avez-vous fait une préparation spéciale en prévision de ces deux matches ?
Pas du tout, nous travaillons conformément au programme que nous avons tracé il y a quelques semaines.
Nous avons remarqué que vous privilégiez l’aspect technico-tactique sur le physique, alors que beaucoup de joueurs ont du mal à terminer un match...
Vous devez savoir que nous ne pouvons pas requinquer des joueurs qui sont au bout du rouleau à quelques encablures de la fin du championnat. La méforme de ces joueurs est due à la mauvaise préparation faite durant l’intersaison et aux innombrables turbulences qui n’ont que trop duré. En dépit de ces aléas, nous devons doser les séances de préparation en n’occultant pas les exercices physiques.
Les Batnéens sont décidés à repartir avec les trois points de la victoire...
Nous leur disons que les trois points resteront à Réghaïa. Quand nos joueurs pénétreront sur le terrain, ils n’auront dans la tête que la victoire. Vaincre ou mourir est en tout cas notre devise en cette fin de saison qui s’annonce éreintante pour nous.
Ne regrettez-vous pas l’absence du public ?
Oh que si ! Dans la situation actuelle, on déplore énormément l’absence du public qui aurait pu nous aider à faire plus d’efforts. Mais on fait avec car il ne sert à rien de se lamenter.
Entretien réalisé par
A. A.