Kebabi /NARBR /: «Ramener quatre points de l’extérieur est impératif» Votre équipe doit jouer dans les jours à venir son va-tout pour tenter de sauver une saison catastrophique... Nous sommes en effet dans une situation extrêmement difficile. La sonnette d’alarme est actionnée, et il faut tout mettre en œuvre pour atteindre l’objectif de se maintenir. Pour le moment la relégation ne concerne pas seulement le NARBR mais au moins huit clubs. C’est d’ailleurs un constat qui nous permet d’espérer encore. Statistiquement parlant, les spécialistes en la matière avancent que trois relégables sont déjà connus et que le quatrième sera le NARBR ou le MOB qui sont les plus menacés... L’accession tout comme la relégation sont loin d’être jouées, car huit matches durant lesquels beaucoup de choses peuvent se passer restent encore à jouer. Il est vrai que le NARBR et le MOB sont les plus menacés pour le moment, mais je pense que notre équipe a plus de chances de se maintenir du moment que nous avons à négocier trois points supplémentaires par rapport aux Bougiotes, et aussi l’avantage de les accueillir au stade Bouraâda dans quatre semaines, ce qui revient à dire que d’ici là nous pourrons prendre le large. Ce ne sont là que des suppositions mais la réalité du terrain pourrait être autre... C’est sûr, car le football est loin d’être une science exacte mais nous nous sommes obligés de tabler sur ces deux paramètres que je considère très importants. Nous devons, avant la confrontation face au MOB, ramener au moins quatre points de l’extérieur pour pouvoir jouer sans pression contre Béjaïa. Vous ne parlez pas du match contre le CAB... Le match contre le CAB se jouera à Réghaïa, pour moi, il est dans la poche car si nous ne le gagnons pas nous pouvons dire adieu à la super D2.  Nous avons fait le serment de gagner ce match et de battre le CSC ou l’OMA dans leur fief. C’est en tout cas la solution pour sauver cette saison. Entretien réalisé par A.Ahnia Les caisses du club bientôt renflouées Selon une source proche de l’exécutif communal, les caisses du NARBR seront bientôt renflouées par un apport de neuf cent cinquante millions, dont une partie servira à payer es joueurs. Le problème est de savoir si réellement cet argent va arriver sur le compte du NARBR en raison des différentes mésaventures vécues par les responsables du club dans un passé récent où toutes les délibérations, soi-disant dûment signées, ont été rejetées par les services de wilaya pour vices de forme. Le contexte ayant changé, les nouveaux élus, affectés par la situation qui prévaut dans la maison réghaouie, sont en train de suivre quotidiennement le cheminement de la subvention qu’ils ont accordée au NARBR. Nous avons eu cette information d’un élu local qui affirme que le club réghaoui mérite qu’on s’occupe de lui et qu’on l’aide à surmonter les problèmes qu’il rencontre depuis plusieurs mois. C’est le vœu de tous les Réghaouis qui ne demandent qu’à voir leur formation favorite sortir de la crise financière dans laquelle elle se débat depuis maintenant plus de dix-huit mois. °°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°° Les joueurs ont besoin d’être motivés financièrement. Comme chacun le sait, si le NARBR se morfond dans les profondeurs du classement, c’est en partie à cause de l’austérité financière qui règne au sein du club cher à Mesrour qui a les pires difficultés à payer ne serait-ce que les primes des matches que les joueurs ne touchent que très tardivement. On a tablé à Réghaïa sur les recettes des matches que le club local devait jouer au stade Bouraâda, mais les péripéties survenues lors du fameux match joué face à El Harrach ont fait que le NARBR se trouve contraint de se passer de son public jusqu’à la fin de la saison. Malgré cet aléa, les dirigeants n’ont d’autre choix, s’ils veulent que le NARBR reste en super D2, que de se débrouiller pour motiver financièrement leurs joueurs dont certains n’hésitent pas à le faire savoir (indirectement) en prétextant soit des blessures, soit des problèmes familiaux. A. Ahnia