• Après deux victoires consécutives contre l’USMBA et le MSPB, vous sombrez à Boussaâda puis à El Eulma…
  Nous avons effectivement entamé la phase retour sur les chapeaux de roues en glanant six points sur les six possibles. Cette euphorie a été cependant stoppée à Boussaâda où nous avons subi le calvaire durant quatre-vingt-dix minutes. Après avoir mené au score, nous avons réussi à tenir quatre-vingt-quatre minutes pour ensuite encaisser deux buts avec la bénédiction d’un arbitre qui avait peur pour sa vie.
• En revanche,  El Eulma vous a battus dans les règles de l’art...
  Nous nous sommes déplacés à El Eulma diminués psychologiquement, en raison du résultat du week-end précédent, surtout de tout ce que nous avons vécu dans cette ville qui n’a rien d’hospitalier. Malgré ces aléas, nous avons fait une bonne entame durant laquelle nous avons bousculé les Eulmis. Le but que nous avons encaissé à la dernière seconde de la première mi-temps nous a coupé les jambes. Il était pratiquement impossible de nous relever.
  
• Votre équipe est dans une situation assez compromettante, non ?
  Ce que nous appréhendons surtout, c’est le jeux des coulisses. Mathématiquement, le NARBR est loin d‘avoir un pied en Interrégions, étant donné qu’il nous reste encore quatorze matches à négocier durant lesquels tout peut arriver.
  
• L’espoir renaîtra-t-il avec la venue de l’USMH ?
  Contre l’USMH, ce jeudi, nous n’avons d’autre choix que de glaner les trois points qui nous permettront de partir, ce lundi, à Dréan, gonflés à bloc. Je pense que le résultat sera tributaire de celui d’ El Harrach qui demeure difficile. Tous les joueurs sont décidés à faire des efforts pour ne pas hypothéquer nos chances de maintien dès maintenant. En tout cas, El Harrach repartira les mains vides.
  Entretien réalisé par A. Ahnia

Maâmar entre dans le vif du sujet

Maâmar, le nouvel entraîneur du NARBR, est rentré dans le vif du sujet en astreignant ses poulains à des séances d’entraînement où rien n’est laissé au hasard. Son objectif est de requinquer une formation envahie par doute généré par les deux défaites consécutives qu’elle a enregistrées. Pour lui, rien ne doit être laissé au hasard et s‘attelle, en ce début de semaine, à mettre la pression sur ses poulains pour qu’ils s’impliquent davantage dans le travail, afin d’être fin prêts jeudi pour affronter l’USMH.

Il met les joueurs devant leurs responsabilités
Lors de sa prise de contact avec les joueurs, dont certains ont déjà eu à travailler avec lui du temps où il était le bras droit de Ramdani, Maâmar a tenu à discourir avec ses protégés de la tâche ardue qui les attend, sans omettre de les mettre en garde contre tout manquement à la discipline : «Je tiens à vous faire savoir que les entraînements commencent à 9h30. Cela veut dire que je ne tolérerai aucun retard. Mettez-vous dans la tête que nous devons, par respect pour ces milliers de supporters qui croient en leur équipe, faire  des sacrifices énormes pour nous sortir du guêpier dans lequel nous nous trouvons. Alors, je vous demande de vous conduire en hommes conscients et intègres, car l’heure est grave. Ceux qui n’acceptent pas le deal qu’ils se retirent.» C’est une façon de leur dire qu’il au courant des frasques de certains qui se permettaient de rater des séances d’entraînement comme bon leur semblait, sans jamais avoir été inquiétés outre mesure. Le connaissant, les Rahmouni, Mouaci et Medjahed ont dû faire passer le message à leurs jeunes coéquipiers.
A. Ahnia