Mohamedi : «Réghaïa ne m’intéresse pas»
Mohamedi, le transfuge de Noisy-le-Sec recommandé à Mesrour par une connaissance à lui, n’a pas fait long feu à Réghaïa. Mis à l’essai au NARBR où il s’est entraîné durant toute la semaine, il semblerait que le joueur n’ait pas convaincu Ramdani qui estime avoir meilleur que lui au poste de latéral droit. Contacté, le joueur a estimé que le NARBR n’était pas le genre de club qu’il recherchait. Il n’omettra pas de dire que son vœu est d’évoluer dans une formation beaucoup plus ambitieuse et non pas de végéter au sein d’une équipe du bas du tableau. Les dires du joueur risquent d’offusquer un tant soit peu les responsables réghaouis qui ont tout fait pour le mettre dans de bonnes conditions. C’est Mesrour qui sera déçu, lui qui ne tarissait pas d’éloges sur élément venu d’outre-Méditerranée.
A. Ahnia
Cheikh épate déjà
De l’avis de beaucoup à Réghaïa, Cheikh, le transfuge du WA Tlemcen, apportera une certaine stabilité au compartiment défensif qui est considéré jusque-là comme le maillon faible de l’équipe. L’arrivée de ce joueur permettra éventuellement au coach de stabiliser Azzouz au poste de stoppeur, alors que le fougueux Naïli tient bien sa place tantôt à droite de la défense, tantôt dans l’axe. Cheïkh a réussi, en l’espace de quelques séances, à montrer toute l’étendue de son talent.
La concurrence fera rage
Au vu du recrutement opéré par les dirigeants du NARBR, on se doit de penser que la concurrence fera rage. Ramdani, auquel échoit le rôle de choisir le meilleur à son poste, aura du pain sur la planche en raison de la qualité de l’effectif qu’il a sous sa coupe. En tout cas, il y aura certainement des mécontents qui ne rateront pas l’occasion de le lui signifier.
A. A.
Abdouni :«J’ai décidé de rester»
A la fin de la phase aller, vous parliez de partir, mais vous êtes toujours en place ; qu’en est-il ?
En effet, j’avais envisagé de partir en raison des nombreux problèmes que vivait le club. De plus, je voulais en quelque sorte mettre les dirigeants devant le fait accompli pour les pousser à me payer, à défaut de me remettre ma lettre de libération. Je suis, certes, jeune, mais je me dois de gérer ma carrière pour ne pas avoir à le regretter plus tard.
Pouvez-vous nous dire la raison pour laquelle vous n’avez pas participé au mouvement de grève initié par vos coéquipiers ?
Je vous répète que j’ai une carrière à gérer. Par conséquent, je dois être très lucide et ne pas verser dans l’inconscience. Le mouvement dont vous parlez ne me concernait pas dans la mesure où je ne suis qu’à mes débuts au NARBR. Au lieu de rester inactif et prendre le risque de régresser, j’ai préféré m’entraîner pour garder la forme et en même temps marquer ma présence et rappeler à mes dirigeants qu’ils n’ont pas honoré leurs engagements.
Vous avez réussi à avoir gain de cause ?
Heureusement, sinon je ne serais pas resté. Et ma foi, je pense avoir gagné sur toute la ligne.
Vous avez terminé très fort dans les bois du NARBR en réalisant de belles prestations…
Quand on se tue au travail, on ne peut que récolter des satisfactions.
Est-ce à dire que Kebabi est averti ?
Kebabi est un grand frère pour moi et un excellent gardien. Je ne vous cache pas qu’à ses côtés, je suis en train d’apprendre. Je m’entends à merveille avec lui. Mais si l’occasion se présente de prendre une place dans les bois, je ne la raterai pas (rire). De toutes les manières, vu la situation dans laquelle le NARBR se trouve actuellement, il vaut mieux mettre le meilleur dans les buts.
Entretien réalisé par A. Ahnia