Les amendements de la FIFA apportés dernièrement aux Bahamas suite à la demande formulée par le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, qui consistent à autoriser aux joueurs ayant déjà évolué dans d’autres équipes dans les catégories jeunes de revenir dans leurs équipes d’origine font l’actualité auprès du public algérien. La sélection algérienne devra bénéficier dans un avenir proche de deux joyaux, Hassen Yebda et Mourad Meghni en l’occurrence qui devraient renforcer les rangs des Verts à l’occasion des matches qu’il reste à disputer des éliminatoires combinées de la CAN et de la Coupe du monde 2010. Ce qui devrait donner un plus aux camarades de Ziani dans l’entrejeu, vu les qualités des deux joueurs. Le Buteur s’est déplacé au domicile de la famille Meghni, à Réghaïa (Alger) pour faire découvrir le joueur à ses lecteurs.

Les experts le considéraient comme la relève de Zidane
Depuis son jeune âge où il était au centre de formation de Claire-Fontaine, les experts et les observateurs du football européen lui prédisaient un avenir des plus radieux, au vu de ses qualités et ses capacités intrinsèques. Ce qui lui a valu d’être sélectionné dans toutes les catégories jeunes de l’équipe de France puis transféré dans le Calcio, à Bologne plus précisément. Les observateurs le considéraient comme la relève de Zinédine Zidane, d’autant plus qu’ils évoluent au même poste. Mais les choses ne se sont pas passées comme il le souhaitait, car il a quitté l’Italie suite à ses blessures à répétition pour revenir en France, à Sochaux, avant de retrouver la plénitude de ses moyens lors des deux dernières saisons avec la Lazio de Rome. 

Il est originaire d’Ouled Heddadj et sa mère est une Portugaise musulmane
La famille Meghni est originaire d’une petite commune, Ouled Heddadj, distante de 30 km d’Alger, mais qui fait partie administrativement de la wilaya de Boumerdès. Aâmi Ali, le père de Mourad, a immigré en France en 1969, comme la plupart des jeunes Algériens. Il se mariera le 12 mai 1972 avec une Portugaise qui lui a donné deux garçons, Saïd et Mourad. La maman s’est convertie à l’Islam grâce à son mari. Ce dernier a déjà évolué dans l’équipe de Réghaïa, avant de s’en aller en France. Papa Meghni n’a pas caché pas sa fierté de voir son fils joueur professionnel qui fait la une des différents médias.

Il a débuté au centre de formation de Claire-Fontaine
Etant un amateur de football, aâmi Ali a inscrit son fils au célèbre centre de formation Claire-Fontaine, à Paris, là où il apprit les ABC du football. Le Tallec, Faty, Bongol et Hassen Yebda ont été parmi les joueurs qui ont fait la formation avec Meghni avec lesquels la France a gagné la Coupe du monde et d’Europe des -17 ans. Meghni, grâce à son talent, a poussé plusieurs clubs à vouloir bénéficier de ses services. C’est l’équipe de Bologne qui a réussi à s’attacher ses services.

Il s’est imposé  devant les géants du Calcio
En dépit de son âge, 18 ans, Mourad Meghni a pu s’imposer dans le plus grand championnat du monde et tenir tête aux géants du Calcio. Il a joué son premier match officiel contre le Milan AC et devient très vite un phénomène du championnat italien. On lui prédisait alors de remplacer la star de l’équipe de France Zinédine Zidane, qui lui-même vantait ses mérites. Malheureusement pour lui, les blessures l’ont contraint de quitter l’Italie pour rejoindre Sochaux. Il réussira à retourner en Italie, mais à la Lazio de Rome cette fois-ci.

Ses vacances, il les passe entre Ouled Heddadj et les plages de Réghaïa
Ses proches nous ont révélé que Mourad ne cache pas sa fierté pour ses origines algériennes et ne rate pas une seule occasion  pour vanter le pays de ses ancêtres. En dépit de ses charges de joueur professionnel, Mourad passe ses vacances entre Ouled Heddadj et les plages de Réghaïa. Toutefois, il n’est plus revenu en Algérie depuis huit ans, c’est-à-dire depuis l’été 2001 à cause d’un calendrier trop chargé.  

Son fils Amrane est né le jour de la finale de la Coupe d’Italie
Mourad Meghni est marié à une Française qui lui a donné un enfant auquel il a donné le prénom de Amrane. Ce qui prouve son attachement à ses origines et l’Islam. Le sort a voulu que son fils naisse le jour de la finale de la Coupe d’Italie qui a opposé l’équipe de son père La Lazio à la Sampdoria. Malgré l’absence de Meghni qui était alors au chevet de sa femme, la Roma a remporté le trophée. Ce fut une double joie pour Mourad, en attendant de réintégrer officiellement la sélection de son pays d’origine.

Les contacts de Laïb n’étaient pas sérieux
Le premier contact qu’a reçu Mourad Meghni pour rejoindre l’EN remonte à l’époque de l’ancien président de la FAF, Mohamed Laïb. Mais selon la famille de Meghni, ces contacts n’étaient pas sérieux. Le président de la FAF devait passer par son club, Bologne, comme le stipulent les règlements FIFA. Le souhait de Meghni ne s’étant pas exaucé, il fallait attendre le retour de Raouraou aux affaires de la FAF pour que les contacts soient relancés.

L’élimination des Verts en 2004 l’a affecté
Mourad a profité du déplacement de son cousin Mohamed en Tunisie en 2004 pour suivre le parcours de la sélection algérienne par téléphone lors de la phase finale de la CAN. Après la joie de la victoire réalisée par les camarades de Achiou aux dépens des Egyptiens, Mourad a été déçu par l’élimination des Verts en quart de finale contre le Maroc dans les ultimes instants du match. Meghni a suivi également l’évolution du score de la dernière rencontre entre l’Algérie et la Zambie en appelant régulièrement son cousin Mohamed. Le milieu de terrain de la Lazio était très content de la victoire réalisée par ses futurs coéquipiers en terre zambienne.  

Il n’a jamais songé à jouer  pour les Bleus
Si la plupart des gens pensaient que Meghni n’avait pas accepté de répondre à la convocation des Verts, parce que les portes de l’équipe de France ne lui étaient pas inaccessibles, les membres de sa famille affirment le contraire. Pour eux, le fait d’avoir joué dans les catégorie jeunes des Bleus était plutôt normal. Ces derniers nous ont rassurés que Mourad souhaitait défendre les couleurs de son pays d’origine depuis son enfance. De toutes les façons, la décision de jouer pour les Verts, il l’a prise seul, sans consulter personne.

Il sera présent au prochain stage du mois d’août
Selon la famille Meghni, la venue de Mourad en équipe nationale n’est qu’une question de temps. En effet, l’officialisation de son intégration parmi les Verts est en bonne voie, du moment que les amendements de la FIFA lui permettent de jouer pour son pays d’origine. Après avoir accompli quelques formalités routinières, Meghni aura le droit de répondre sans aucun problème à la convocation de Saâdane. Sa présence dans le prochain stage de préparation des Verts prévu au mois d’août qui sera ponctué par un match amical contre le Cap-Vert est confirmée.
Hamza M.

Un peu plus d’une année après le fameux coup de boule de Zidane contre le défenseur italien Marco Materazzi qui avait éclaboussé la finale de la Coupe du monde 2006, ce dernier est passé aux aveux.

« J’ai tenu son maillot pendant quelques secondes seulement, il (Zidane) s’est tourné vers moi, il m’a parlé en raillant, il m’a regardé avec super arrogance, de haut en bas : si vraiment tu veux mon maillot, je te le donnerai après. Je lui ai répondu avec une insulte, c’est vrai. » Et cette insulte était donc : « Je préfère ta putain de sœur ! » Voilà donc ce qu’avait lancé Materazzi à Zizou avant que celui-ci ne l’envoie sur la pelouse d’un coup de tête rageur au thorax. Cette révélation est faite par le champion du monde italien pour la première fois dans un entretien à paraître demain sur l’hebdomadaire TV Sorrisi e Canzoni. Cet aveu du sociétaire de l’Inter de Milan mettra sans doute un terme à un incroyable battage médiatique truffé de manipulations, d’interprétations et de contre-vérités au sujet de ce que l’incorrigible défenseur italien a dû proférer à la face de Zidane. Depuis cette fameuse soirée du 9 juillet au stade olympique de Berlin qui a vu la Squadra Azzurra étrenner — sans gloire — son quatrième titre mondial, les passionnés du ballon rond et les magazines à scandale ont redoublé d’ingéniosité pour expliquer, parfois incroyablement, le coup de tête de Zidane. Il s’en est même trouvé certains qui ont tenté par quelques insondables procédés scientifiques de deviner la nature de la petite phrase mystérieuse de Materazzi. Ce dernier, comme Zidane d’ailleurs, n’a pipé mot. Le capitaine de l’équipe de France avait tout de même consenti à en dessiner les contours en direct sur Canal+ en précisant que « c’étaient des choses très personnelles et touchaient à la maman et à la sœur ».

Zidane n’a pas menti

Et après la déclaration de son provocateur, l’opinion sportive mondiale retiendra que Zizou n’a pas menti. Il s’était juste retenu de s’y appesantir pour des raisons évidentes de dignité et de respect à sa famille. Pendant ce temps, Materazzi se répandait en petites phrases parfois farfelues et ne voulait point dire la vérité de peur de subir la furia des médias. Son principal souci était de se disculper. Il est allé jusqu’à proposer un tête-à-tête avec Zidane pour mettre les choses à plat. Mais, fier, le désormais ex-capitaine des Bleus lui répondait par un silence narquois. « Je ne regrette rien de ce que j’ai fait, et je ne cherche pas à le revoir ni à lui parler ; je ne le connais même pas ! », avait tranché un jour Zidane, visiblement décontenancé par certains médias qui voulaient organiser une réconciliation. C’est donc en désespoir de cause que le défenseur de l’Inter a décidé de rompre le silence et de dire publiquement la phrase assassine qu’il avait lancée à Zizou. L’agence de presse italienne Ansa estime que l’hebdomadaire a rendu la chose publique pour « mettre fin aux spéculations et notamment aux soupçons de propos de nature raciste ». Selon le magazine, les lecteurs vont pouvoir se rendre compte que les deux protagonistes ont eu tort : l’un avec son insulte, l’autre avec son coup de tête. Materazzi assure également à l’hebdomadaire qu’il a cherché à comprendre ses erreurs et certains excès du passé. « J’ai demandé pardon et je suis plus mûr. » Un péché avoué est à demi pardonné, mais le mal est malheureusement fait et Zidane a raté sa dernière finale de Coupe du monde. Mais il aura tiré un bon coup de tête du jeu… Moralité : le match entre Zidane et Materazzi est maintenant bel et bien terminé.

Hassan Moali

Source : http://www.elwatan.com/spip.php?page=article&id_article=74668

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